Mangas land
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 Ryu création 2

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9ryu108
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9ryu108


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Localisation : Partit en Subaru , à la recherche d'une destination, reviendra qu'ensuite.
Date d'inscription : 21/01/2011

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MessageSujet: Ryu création 2   Ryu création 2 Icon_minitimeJeu 20 Fév - 16:20

Quand j'en ai marre, d'écrire L'histoire de Ryu. (voir Ryu création !!!) Je passe sur cette histoire.
Naissant d'un rêve, sur un ton plus léger, et avec un "style" Très particulier, j' hésiter à la poster.
C'est chose faîte maintenant, dites moi ce que vous en pensez .
Manque encore les bannière publicitaire et des photos que j'ajouterait quand je les aurait fini.

==================== HEre we go !  =======
Abri 108.
Prologue.

Un homme vint au pupitre, devant l'assemblée bruyante...
"Laisser moi d'abord retracer la chronologie des faits.

Une ancienne Prophéties Maya, annonce la fin du dernier cycle d'existence des civilisations.
Le cycle qui commença en l'an 3 114 avant J.C... Se terminera le 21 décembre 2012.

2013
La fin du monde continue de faire l'actualité dans les média, mais la crisse et belle et bien passée.

8 avril 2014
Après-comparaison, échange et regroupement d'information entre les principaux sites d'observation du monde, tous conclue quand 2018 un groupement d'astéroïde dont le plus grand mesurait 20 kilomètres de diamètre devrait frôler la terre, ils nommèrent la nuée "Les Mille Plaies".

27 juillet 2015
À la suite de recherche approfondit, les astronomes communiquent que 5 % des astéroïdes devraient passer assez prés, pour être happé par l'attraction terrestre, ils certifient que :
- 70 % d'entre eux ne seraient pas de taille suffisante pour atteindre le sol.
- 25 % seraient compris entre 5cm et 10m, provoquants des désagréments mineurs.
- 5 % seraient, quant à elles, supérieur à 10m de diamètre a leurs impacts.
- 3 météores parmi les centaines mesureraient environ 5 kilomètres de Diamètres lors de l'impact.
Les spécialistes affirment que les dégâts seront certes importants, mais ils ne risquent pas d'annihilaient la race humaine.
Ils sont nommés la "Trinité Divine" comprenant Seth, Hadès, Cthulhu.

2016
Suite a l'angoisse croissante de la population, des centaines d'entreprisses a travers le monde entreprendre de construire des dizaines de milliers d'abris pour particulier ainsi que pour des entreprisse et gouvernement.

2017
Les places dans les bunkers privés sont depuis longtemps réservées et les la population qui ont eu la chance d'êtres admis dans les bunker public commence a s'y réfugiez.

25 juin 2018 ; 19h24 heure de Londres :
La pluie de météorites s'abat, les premiers météores s'écrasent sur l'Europe ainsi que sur le continent africain, avant de complétement parcourir le monde, d'ouest en est.

27 juin 2018 ; 16h27 Heure de Londres :
Après 45H de la pluie incessante, le calmes s'installe, les gens sortent de leurs abris et découvrent, mort et désolation tombaient du ciel.
Seth s'écrase en Colombie, Cthulhu en Slovaquie, Hadès en Mongolie.

2018
Au bout de quelques mois, les météores révèlent des propriétés remarquables, non-comparables avec les matériaux connus jusque-là, laissant les Scientifiques, Ingénieurs, Militaires rêveur devant le nombre de possibilités apporté par le matériau nommé "Infini".

2020
Le matériau Infini a tenu promesse et la technologie a prodigieusement avancé. Néanmoins, des conflits éclatent sur la planète pour le contrôle et la capturent des zones touchées par la pluie, afin d'extraire le matériau infini.

2021
De puissant gouvernement entre dans la mêlée, en priorité pour les météores de la "Trinité Divine" toujours dans leurs zones de crash respective, mais aussi pour la multitude de météores tombés dans les territoires maritime internationale, zones touchées massivement par la pluie des Mille Plaies.

2022
Les conflits s'intensifient à un point critique, certain pays menaçant désormais ces adversaires de menace nucléaire ainsi que part de nouveau missile né du matériau infini.

2024. 22 décembre du calendrier Chrétien. 16h32 heures de Londres.
Un satellite du bouclier antimissile placé en orbite au-dessus des Usa, détecte un missile venant de l'ouest, les tentatives pour l'arrêter sont vaines.
16h46 heures de Londres :
Le missile atteint Washington D.C.

Aprés cela, les sources ne sont pas formelles, mais ils est établie que le conflit dégénéra et que les gouvernements bombardaient leurs voisins, alliés ou ennemie, peut importe le conflit avait trop dégénéré pour êtres arrêter.
La troisième Guerre Mondiale se termina aussi vite qu'elle avait commencé, plus de communication, plus d'information, plus rien.

Nous avons attendu 12 années avant d'ouvrir notre abri, cela fait donc 2 ans que nous regroupons livres, nouvelle et journaux de l'Ancien Monde afin de les préserver et de les répertorier.

J'ai fait une rencontre dernièrement, cette personne ma raconter son histoire, j'ai écouté cette histoire.
Je sais que ce n'est pas notre but premier et qu'il est impossible de certifier que tout ce qui m'a été raconté et vrai, néanmoins, j'aimerais vous en faire part, afin que l'on décide ensemble si cette histoire doit t'être préservé comme un chapitre du nouveau Livre des hommes."

Ok, j'avoue c'est pas de moi que ce gars parle, mais j'étais de passage dans leur région quand j'ai entendu ce discours, j'ai trouvé ça vraiment classe alors je l'ai pris comme intro.

Petite présentation vite fait...
Je viens de France, je m'appelle Ryan, oui, vous vous dites c'est pas Français comme prénom, c'est parce que c'est pas mon vrai prénom, mais comme le mien es tout pourri >_<
P.S, c'est la seule chose que je change dans l'histoire, les évènements et les personnages, ont tous vraiment existaient.

Je mesure dans les 1.75, pour genre... 65 kilos, bronzé en été et pale en hiver, les cheveux châtains, un œil bleu, un autre blanc. Il était bleu à une époque, mais depuis que j'ai chopé une saloperie, il s'est peu à peu décoloré.
Voilà, c'est tout ce qui a dire sur moi, non, je n'ai pas de sixièmes doigts ou un quelconque appendice mutant, j'ai passé les années les plus chaudes dans un bunker, et même avant la fin du monde, j'y étais déja. Pour les mutants qui lisent ça, sachez que ce n'est pas de mon plein gré, alors ne me boycotter pas comme tous les autres planqués.

Ah ! Oui, un point important, il faut que je vous mette au courant...
Je fais des voyages hors de mon corps. Mon esprit peut se balader à tout instant dans les environs. Je ne le contrôle pas toujours et je ne suis pas mis dans la confidence de ce que j'ai vue avant de faire un petit somme, par exemple :
Si je surprends une discussion pendant laquelle des gars veulent me tuer, sachez que je ne le serais que plus tard, mais que pour l'histoire, je l'écrirai directement.
J'dis ça, c'est pour que vous ne vous perdiez pas, dans ce que je sais ou ce que je serais.
Par contre, il y a des exceptions : lorsque je dors ou suis évanouie là, je vois (et enregistre) en direct quand mon esprit se met à vagabonder et je contrôle aussi mes (mouvements), sa marche aussi quand je suis sur le point de m'évanouir, là, je peux me déplacer en même temps que mon esprit se balade, en ayant une vision et une compréhension des deux lieux en même temps.

Ouais ! C'est vrai, c'est pas mal comme pouvoir, c'est clair que c'est mieux qu'une troisième oreille...
Mais y a quelques désagréments, du genre : si je veux dormir et que mon esprit se barre, il n'y a que mon corps qui se repose, alors même si des fois, je dors de longues nuits, je me repose quand faite que quand mon esprit veut bien se mette en veille, et c'est jamais gagné. J'ai trouvé un moyen d'y remédier, mais ça consiste à se bourrer la gueule, là, je n'ai pas de vision, du moins je n'en ai pas le souvenir. Mais a troqué une courte nuit contre une gueule de bois, je préfère le premier, mais c'est vrai qu'une bonne soirée alcoolisée, c'est plutôt rare, alors de temps en temps pourquoi pas...

Un dernier point, dans le récit, il aura des phrases a rallonge, des rallonges sur la poésie du lieu ou des sentiments, j'en mes d'abords pour votre immersion, bien que la plus part d'entre vous vivent dans le même monde que moi.
Mais ne vous inquiétez pas, il y aura aussi du carnage et des gros mots.

Merci a tout mes sponsor, graçe a eux ce tome 1 a pu sortir.

Commençons...

Stage N°1 : GAME OVER !

Si vous avez, un MpW ou un OwenBook, (ou n'importe quel autre lecteur possédant d'entré toute les musiques du monde.) mettez cette musique My Morning Jacket - Rocket Man, sa aide pour l'ambiance, ne la relancez pas en boucle par contre. Si vous n'en n'avez pas c'est pas grave, sans c'est pas mal non plus.

***

Un voile de sable glisse silencieusement dans l'air, j'aperçois par intermittence, les restes de l'ancienne civilisation percés dans les dunes de sable.
Une rue a la chaussée défoncée, descend devant moi. Avec ce voile de sable, c'est au fur et à mesure que je vais découvrir les lieux.
Ce qui ne peut t'être dissimulé, ce sont ces fantômes du passé, ces immeubles encore partiellement debout courant tout le long de la rue, leurs vitres ont tous éclatés depuis longtemps, leurs restes parsemant les environ, dissimulant leur reflet sous une couche de sable, ils n'attendent que le bon moment pour coupé un idiot de passage.
Les immeubles sont pour la majorité inaccessible, à leurs pieds est accumulé de la ferraille et bloc de béton, seul un inconscient se risquerait à explorer ces ruines bancales, mais comme je risque rien dans cet "état", je me dis que je peux aller y faire un tour.

Je m'élève, léger comme un souffle d'air, passe par une fenêtre au 1er étage. Dans l'immense pièce au plafond bas, sont encore alignée des rayons d'un supermarché.
Les produits, on était victime de pillard décérébré qui ont éventré les paquets, recouvrent le sol de nourritures qui empeste la pièce depuis des années d'une odeur de décomposition, des champs de champignons gris ont envahi les allées.
J'essaye d'identifier ce qu'il y avait dans un emballage au logo terne et de toute façon en japonais, (non, je ne sais pas lire le japonais) sans succès, une colonie de ver y à trouver refuge.
Quand tout à-coup, j'entends des grognements qui viennent de derrière le rayon, je passe alors par-dessus. Une trainé de sang coagulé recouvre les champignons sur tout l'allé jusqu'à derrière les comptoirs caisses, le bruit vient de là-bas. Je m'approche. Derrière le comptoir apparait alors une... Beurk !
Si j'avais était dons mon corps, je crois que j'aurais vomi, la créature difforme ressemblant légèrement à un chien, es "coulé" sur le carrelage dans une ébullition de son propre corps, comme si elle était une pastille effervescente dans l'eau, des bulles gonflent lentement puis lorsque qu'elle son trop grande, elle éclate en partie et laisse échappées leurs gaz.
Les crocs de l'animal ont triplé de volume, partent dans tous les sens partant même ce planté dans sa propre chair.
Ce truc a l'air toujours en vie, je peux voir des descentes et montés de chair qui pourraient s'apparenter à une respiration lourde mais régulière.
Je me demande depuis combien de temps, il est là. Dommage que je ne suis pas vraiment là, je l'aurais achevé, peut t'être que je viendrai un de ces quatre, en attendent, j'ai d'autre chose à faire, et préfère me casser d'ici.
Lorsque que je repasse dans les rayons, je me dis que la puanteur ne venait peut t'être pas que de la nourriture pourrie.

Je reprends ma route, dehors, les panneaux de signalisation, les lampadaires, les trottoirs aucun d'entre d'eux ne tiens droit. Pendant toute la descente, je survole un embouteillage de voitures rouillées chacune rangée derrière l'autre comme des dominos, les voitures son tous vide, comme s'il n'y avait eu personne lors de la fin du monde. Un peu plus loin un bâtiment s'est effondré sur toute la largeur de la rue. Pendant son ascension, je vois d'autres voitures, celles-ci se sont écrasées ici, l'une d'elles s'est plantée verticalement entres deux blocs de béton.

Tout en haut, je m'arrête un instant... Il n'y a personne, pas un bruit, pas un coup de klaxon, ou un coup de gueule, seules une légère brises chaude souffle de temps en temps amenant ici petit à petit la poussière et le sable et l'emportant plus loin.

Je redescends, dans la rue il y a maintenant des constructions en tôle, tantôt construit au milieu de la rue tantôt posé contre les bâtiments. Ce camp de fortune est massivement décoré, décoré de crâne et d'os, humain ou autres, posés simplement sur de piques ou dans des positions théâtrales, une guirlande de squelettes humains se tenant par la main, attachés par un fil entre deux bicoques.
J'esquisse un sourire (si j'avais une bouche) quand j'en vois un me faire un doigt d'honneur.
Le camp est désert, il y a rien qui puisse définir précisément ce qui les a fait évacuer les lieux, mais ils ont laissé sur place, des casseroles et des boites de munitions. Peut t'être avaient-ils trop a transporté.
La fin de la rue est scellée par un haut barrage de voitures empilées, de poutre d'acier orné de pneu, et de reste de meuble en bois pourri, ce barrage a s'en doute était crée par les gens qui ont construit le village du moins j'y retrouve leur marque lorsque que je vois un squelette ayant littéralement la tête dans le cul.

Arrivé en haut du tas, au dessus de la tempête de sable, s'ouvre enfin devant moi une vision reposante, la mer...
Une mer d'abords sale et polluée, par des bateaux, des voitures et des ordures entassées au bord, puis bleu profond perlé d'or à l'horizon où j'aperçois une grande roue à moitié immergée, brillante sous le soleil.
Sur la droite, une longue route, longe le rivage, ou parfois, elle se perd.
Sur la gauche apparait d'abords un énorme bateau cargo, des centaines de containers empilés dessus, malgré sa légère inclinaison vers le quai, il semble encore pouvoir prendre la mer.
Il le pourrait peut t'être s'il n'y avait pas tous ces petits bateaux, de pêche ou remorqueur, échoué contre lui.
Le quai où il est arrimé, est également envahi par des containers empilés, certain effondré sur eux même ou sur le côté, délimitant une sorte de zones autour du port, dont deux grues miraculeusement debout pourraient être ses tours de guets.
Devant ces containers, avance jusqu'à moi un immense parking, ou toutes les voitures ont disparu, ou seule subsiste les lampadaires et les lignes blanches de démarcation des places.

En descendant du tas, une boite de conserve se détache de son tas d'ordures et glisse avec moi, je ne peut rien touché dans cet état et je me demande qu'es qu'il la fait se décider à tomber...

Bercé par les clapotis des vagues frappant les carcasses au bord de l'eau, j'avance vers le bateau cargo.
Quand alors, un groupe d'homme armées venant de son quai me foncent droit dessus. Ils passent sans me voir. Il est très rare qu'une personne semble remarquer ma présence, en faite ça n'est arrivé que deux fois depuis que je suis sorti de mon bunker, et pourtant, je voyage presque toutes les nuits.
Le groupe se dirige vers la lisière des bâtiments effondrés, ils sont sales, mal rasés, et braillent et jurent des encouragements dans leur course désordonnée. Je les suis...
Ils s'arrêtent devant une descente, où sont encore debout des barrières de péage, une indication sur un panneau indique qu'il s'agit d'un parking, qu'il fait moins de 3m de haut, et que le tarif et beaucoup trop élevé, même pour un pays anciennement en guerre.

Un homme au vêtement couvert de taches de graisse et d'huile, donne l'ordre aux autres de se déployer, il indique à chacun sa position d'une main de fer au sens propre, tout sont bras d'ailleurs et taillé dans l'acier, un acier propre et poli, ou tous les tendons de ces doigts ont était reproduit à l'aide de fines tiges d'acier.
Sons pantalon et déchiré d'un coté au niveau du genou, laissant apparaitre une jambe ayant subit le même traitement que son bras, mais ce qui marque la différence la plus marquante avec les autres hommes, c'est son vissage.
Un vissage où toute la partie droite du crâne et recouverte d'acier courant jusqu'au dessous de son œil droit, son œil qui a était remplacer par un autre en verre au reflet rouge, son œil gauche resté naturelle arbore un joli vert foncé.
Toute cette ferraille, ne semble pas le gêné, il se place même avec plus de souplesses et de légèreté à son poste que les autres, où il déploie une lourde mitrailleuse, un jeune garçon se place alors non loin de lui, avec un fusil de chasse. L'homme cybernisé se voit recevoir une radio, d'un homme âgé à la barbe hirsute, qui se place entre lui et le garçon.
L'homme d'acier déploie, la grande antenne de celle-ci.
" Les gars, on est sur place, c'est quand vous voulez. " Dit-il d'une voix grave, une voix de fumeur invétéré.

Transporté en même temps que l'onde radio, je survole le parking, des centaines de mètres plus loin, deux hommes aux abords d'un trou profond dans le sol, reçoivent le signal.
Je suis aspiré sur eux, en particulier sur le jeune adulte, à la peau légèrement bronzé, les bras croisés derrière la tête, il somnole les yeux fermés, du moins de ce que l'on peut voir, une mèche de cheveux châtains voilant une partie de son visage, un visage fin, propre, fraichement rasé, aux joues légèrement creusées.
C'est moi XD.
Ces paroles : " Réveille, toi Ryan, ils sont O.K. " Me tire du sommeil.

Au bord du trou, se relève un homme. Un grand homme, aux épaules larges et carré, descendant vers un poitrail de gladiateur, ses pectoraux et ses abdos tendant son débardeur, les muscle de ses mollets et de ses cuisses, n'étant pas en reste eux aussi.
Non, je ne suis pas gay, mais je suis bien obligé de vous faire sa description non ?
Il se tourne vers moi, les cheveux rasés court, la mâchoire carrée, le front large, il nous ferait peut t'être peur s'il n'avait ses yeux marron au regard paisible et que je ne s'avais pas qui c'était.
Une sorte de Héraclès croisé avec un Einstein, un gars avec qui je fais équipe depuis que j'ai quitté mon bunker en plus de l'homme cybernétique, un génie lui aussi venu de la série "Terminator" ou de la série "Docteur Who" vue que c'est une British personne.
( si vous ne savez pas ce que c'est que ces deux références, il faudrait envisagé de prendre un peu de temps afîn de connaitre les classic)

J'ouvre les yeux sur moi-même, un œil bleu très clair, un deuxième blanc, m'observent alors. L'instant d'après le ciel bleu s'offre à mes yeux.
Je me redresse alors, " j'arrive, j'arrive ", le béton chauffé par le soleil était pas mal confortable, s'il n'y avait pas cette mission, j'aurais bien continué ma sieste. Je me rapproche du trou en baillant, arrivé au bord je me penche au-dessus, a ce moment par inadvertance je percute du pied une télécommande, je tente même pas de la rattraper, c'est trop tard, je la regarde tomber dans le trou et l'entends s'écraser en bas.

Le grand gars, qui s'appelle en faite Nicholas, me lance un regard noir, ce qui est assez rare de sa part pour le souligner, son coté ex-marine américain prend parfois le dessus dans certaines situations. " Génial, on était sensé l'allumé à distance avant de descendre. " Lâche-t-il, en regardant dans le trou.
Le soleil envoie un peu de sa lumière, nous permettant de voir deux mètres plus bas les restes de la télécommande éclatée sur le béton.
"C'est pas grave, ça risque juste d'être plus fun. " Lui-dis-je, il et aussi taré que moi et que l'autre cyborg, qui au passage s'appelle Eric.
(parfois, j'utiliserai pour les désigner N pour Nicholas et E pour Eric)
Depuis qu'on a quitté notre abri, c'est en fessant ce genre de travail dangereux que l'on a gagné notre vie.

Ça doit faire genre trois mois que l'on crèche avec les gens dans ce port, ils nous ont filé un simple conteneur au début, puis E et N, on fait leurs preuves, Eric en temps qu'électronicien et mécanicien et Nicholas en temps qu'assistant dans leur laboratoire, alors ils nous ont offert une cabine à chacun dans le bateau même, c'est beaucoup plus confortable surtout en hiver.
Non, j'ai pas fait mes preuves, je ne suis doué à grand chose dans ce monde, si ce n'est pour killer des choses.

Huit personnes, ont disparu ces dernières semaines, on suppose que c'est les zombies qui sont là-dedans, qu'ils les ont chopées. Quand je dis "des zombies", c'est pas vraiment des zombies a proprement parlé, c'est plus des genres de gouloume assoiffé de notre précieux sang, qui ne sortent que la nuit.
(Gouloume, pour ceux qui n'ont pas connu, était un personnage d'un livre dont l'adaptation était devenue un chef-d'œuvre. Le seigneur des anneaux, encore un classic que vous devriez connaitre.)

Les scientifiques du bateau pensent qu'ils ne supportent pas les UV, c'est pourquoi ils ne sortent que la nuit, Eric a une théorie intéressante à ce sujet. Il pense que c'est parce qu'ils ont gardé une petite conscience d'humanité et que de ce faîte, ils ne sortent pas montrés leur sale gueule à leurs anciens frères humains, mais il a surtout trouvé qu'ils sont sensibles au fort décibel.

" On va faire sans. " Soupir N, en descendant au bout d'un câble électrique une chaine Hi-fi. Un container du cargo en était rempli, on a juste eu à prendre des piles d'un autre container.
Après que la hi-fi soit arrivée en bas, N prend un super gros marteau, "Son" super gros marteau.
C'est un truc qu'il a piqué dans le bunker d'ou l'on vient, vous savez le genre de marteau gigantesque que l'on voyait à l'époque dans les mangas, les trucs énormes et lourds soulevés par des gamins ou des gamines, fîn comme des cure-dents, et bien c'est ce genre-là.
Sauf que celui-ci a un tuyau d'acier enroulé autour du manche jusqu'au maillet de plomb. E aprés l'avoir inspecter a dit que c'est une sorte de mécanisme modifiant la pression de l'air a l'intérieur du maillet, qui permet de déplacer sa masse pour le soulever plus facilement et pour aussi augmenter sa force à l'impact.
Le truc doit pesé, son quintal, mais avec ce système, il l'utilise sans problème, et même avec qu'une main quand il veut un peu se la péter.
J'ai pas dû comprendre comment l'utiliser, j'arrive à peine a le soulevé une minute, avant que ça devienne trop lourd. Lui doit être aidé de reste de stéroïdes militaire, j'vois que ça.

" Banzaî ! " Cri-t-il, en sautant dans le trou, armé de son marteau, je sors alors mes épées électromagnétiques de leurs fourreaux dorsaux, aussi récupérer dans le bunker, attention c'est pas le genre épées de Jedi, c'est juste des épées qui coupent facilement, E m'a expliqué leurs fonctionnements. En faîte quand elles sont allumées, leurs lames vibrent, à une cadence phénoménale, tellement rapide dans leurs légères oscillations qu'on ne les voit même pas bouger, on les entend seulement. Leurs lames sont parcourues par, un champ électromagnétique crée par le mouvement des charges au niveau de la lame, qui permet la création de puissante impulsion électromagnétique et donne le pouvoir de coupé sans forcer quasiment n'importe quoi, que ça soit métallique ou bionique, dans les cas d'un corps bionique brouiller la transmission électrique des nerfs jusqu'au cerveau, provoquant engourdissements ou paralysies selon les cas.
En plus pas besoins de changer les piles puisque leur énergie est générée par une pile nucléaire dans le manche.
Bref, je m'égare, mais c'est que je les aime ces trucs <3.

Il atterrit en premier, son marteau percute le sol dans un vacarme assourdissant, je me réceptionne avec plus de grâces. Autour de nous, les tas de chairs pourrissants ruisselant de pus, nous encerclent déjà. Ils ne semblent pas tenir compte du soleil et avance sur nous, avec leur face de droguer qui auraient enfin trouvé leurs cames après un long manque. Nicholas galère avec la sono, alors que de plus en plus de zombie se joignent à la ronde, y en a comme même beaucoup ça risque de mal finir pour nous.
Ses gros doigts trouvent enfin le bon bouton. Un son strident se répercute à nos oreilles, comme un prof rayant son tableau noir avec un vieux clou rouillé. Les créatures tentent de se couvrir les oreilles, même si pour la majorité, il nous plus de doigts, ils les ont surement mangés alors que leurs esprits partaient en couilles. Le son devient, de plus, en plus aigu, puis, plus rien a par un faible sifflement dans l'oreille. Certaines créatures, la plupart même, paraissent encore entendre le son, et convulse comme des punks sous acide sur place, d'autre prenne la fuite, et d'autres au bord de la crisse de rage s'avancent vers nous.

Doucement, la chaîne Hifi envoie de la basse.
(Prenez votre lecteur et balancer Ley-Line/Fear, and Loathing in Las Vegas)
La cadence s'intensifie, le son va crescendo.
Enfin, ce qu'on attendait, le chanteur hurle, N ressert son emprise sur son marteau et hurle en même temps un :
"Lest Go !

Pas besoin d'aller très loin, les goules les plus folles n'ont pas attendu.
Mes épées découpent comme s'il n'y avait que de l'air sur leurs trajectoires, un, puis deux, puis trois, quarte et cinq. Une tête coupée, un corps tranché de long en large, une boîte crânienne ouverte du nez jusqu'en haut, deux qui perdent pied au sens propre.
Ils sont vraiment trop mous. J'ignore ceux-là qui sont toujours en transe en train de bavez les yeux retournés, et m'enfonce plus loin dans le noir.
Le parking est blindé de voitures, je zigzague entre elles pour attraper deux goules qui se sont éloigné du groupe principal qui s'agglutine maintenant dans une cuvette menant à la surface. Ceux que je rattrape opposent aucune résistance, il est trop facile de les occire quand ils te tournent le dos, ma dague découpe la moitié du premier au niveau des côtes, le deuxième se fait tout simplement coupé la tête, ce qui reste le plus rapide et le plus efficace contre eux.
De son côté, le fou au marteau fait son office, fessant giclée les tripes et les boyaux partout, partout, mais il n'est pas rentré dans une rage Berserk, il la tète d'un gars qui passe le balai, il fait son boulot, c'est tout, qu'il y est ou non toutes ces tripes ne changent rien pour lui. Le tintement des rafales de balle et le claquement des chevrotines rentrent en scène, les gouloumes dans la cuvette sont des cibles faciles, ils se gêne les un les un l'autre pour fuir la musique le plus rapidement possible, mais E et les autres ne leurs laisse pas la moindre chance, j'aperçoit alors quatre goules fuyant dans un couloir. " N ! y'en a qui se barrent, j'y vais " lui-cri-je, " Vas-y je finirait toute seul " me répondit-il en balayant cinq goules d'un coup.

Je m'engage dans le tunnel, ils sont rapides et on prit de l'avance. Le tunnel est exigu et la lumière de la grande salle diminue rapidement, je vois mon ombre s'étendre devant moi se fondre de plus en plus avec l'obscurité. Je rattrape le premier. Son corps se voit contraint d'avancer sans sa tête, ceux qui ne le gênent pas sur cinq pas. Le deuxième est juste devant. En le dépassant, je lui plante au passage mon épée entre les deux yeux, avant de reprendre appuis au sol, je lance ma deuxième lame sur le troisième.
Elle le transperce de part en part sans ralentir et se plante dans l'épaule du quatrième.
Le troisième découper se prend les pieds dans ses tripes, et s'étale par terre. Pour ne pas glisser à mon tour, je lui marche dessus, erreur, son corps dur comme une brindille craque sous mon pied, je tombe. Le quatrième prend encore plus d'avance, d'un coup de pied, je prends comme même le temps de décapiter l'autre enfoiré, qui essaye de me mordre la jambe, sa tête éclate sur le mur en le repeignant.
Le voleur a pris beaucoup d'avance, alors que je le rattrape presque, il ouvre une porte en métal qui claque contre le mur, il disparait dans un halo de lumière, la porte rebondit et se referme.

Quand j'atteins à mon tour, la porte, la musique a complétement décliné.
Dans la descente du parking, Eric se fait plaisir, sa mitrailleuse pulvérise les goules, Nicholas fini de balaye, dans la calme revenue, les derniers en transes.

Je pousse la barre de la porte, la lumière me laisse un instant ébloui, je vois la silhouette de l'enfoiré tracé droit devant lui, entre d'eux spectre d'immeubles. Juste avant que la vue me revienne totalement, au moment où la porte claque derrière moi, une détonation éclate. La silhouette de la goule entrain de courir disparu à moitier dans un cercle de lumière, la coupant en deux au niveau du tronc. Avant que mon esprit puisse analyser, mon instinct m'en écarte.

Je ne sais toujours pas comment j'ai fait, mais à ce moment, j'ai vu la roquette tournée doucement sur elle-même en passant a coté de moi, le soleil caressant ses courbes lisses, j'ai même eu le temps de voire le sourire denteler de requin peint dessus.
La seconde, après celle-ci, la roquette traça de plus belle.

Le souffle de l'explosion m'atteint avant que je ne touche le sol. Emporté comme un sachet plastique en pleine tempête, je m'écrase dans des poubelles pleines entassées contre des bennes. Grâce à elles, je ne perds pas tout à fait conscience.
Je me relève, titube légèrement, le vrombissement de l'explosion résonnant toujours dans ma tête, la fumée dégagée par l'explosion s'élève dans le ciel sans rien me cacher d'autre que là d'où je viens, mon esprit vagabond m'envoie l'image de la fumée vue depuis Eric, alors qu'un gars à côté de lui la désigne aux autres.

Des bruits de pas lourd, me ramène totalement là où se trouve mon corps.
Devant moi, trois énormes gars en armure de plaque de fer et cuir, la peau grise, le corps surdimensionné à divers endroit.
Certaines mutations décuplent parfois la force lorsqu'elle germe sur un muscle, mais devient une gêne lorsque qu'une aspérité déséquilibre. Ceux-là ont de la chance dans leur malheur, leur corps a muté presque uniformément. Seule d'eux ont une difformité handicapante, l'un à l'œil gauche surdimensionné sortit de son orbite et qui louche au-dessus de son épaule, où il tient le lance-roquettes. Le deuxième à le bras droit plus grand que le gauche.

L'un d'eux, le plus gros, en armure rouge, sans doute le chef, se penche sur ce qui reste de la goule et y retire mon épée. Il tranche l'air devant lui puis la teste sur un de ses compagnons, la lame bien qu'inactive lui tranche net un bout de chair sur l'épaule.
" GRAARK" Hurle, cobaye, en lui flanquant un coup-de-poing sur lequel il a attaché des barbelés.
La grosse joue du boss ondule sous le choc, mais il semble ne rien ressentir.
" Ce couteau est pas mal !" Crache-t-il, sa gueule gonflée parsemée de pustule, est aussi difforme que sa voix.
Il me sourit de toutes ses dents noir et rouge, son regard lorgnant sur l'épée à mes pieds.


" Lui, là, regardé sa belle peau, et sa belle arme." Crache l'autre resté en retrait, il ne me pointe pas du doigt, mais avec un flingue grotesque, ronger par la rouille.
Néanmoins, j'en avais déja vu en pire état tiré comme même, je saute dans les poubelles, la rafle de balle me suit, je me plaque contre une benne, les impacts de balle résonnent dans mon dos en fessant vibrer l'acier.
Lorsque les tires s'arrêtent, j'entends leur pas se rapprocher, il faut que j'en profite.
Je sors en trombe de ma cachette, la rafale revient au même instant, elle me pousse sur la droite, dans une ruelle adjacente. Très vite, j'atteins le bout, bloqué par un effondrement.
Pas le choix, je commence a grimper.
Les blocs de béton, son stable, j'atteins le sommet sans problème. Je me retourne un instant et vois mes poursuivants courir en dessous vers l'effondrement en riant, l'un d'eux cris aux autres : " Je veux sa peau, elle est à moi !"

Je redescends, et arrive dans une large rue, les immeubles la parcourant sont tous debout, et ayant l'air en bon état.
Les mutants sont déja en haut du tas, ils sont rapides les charognes.
Je cours dans la rue déserte et m'enfonce dans le premier bâtiment, avant qu'une nouvelle rafale de balles puisse me toucher. En entrant, je renverse une pile de valises bloquant l'entrée, je déboule dans une réception d'hôtel, l'ombre des trois autres passe déja devant les fenêtres barricader de planches. Je travers la salle jonché de valises éventrée et me dirige vers les escaliers. À la première marche, j'entends les mutants écrasés les valises à l'entrer. Trois par trois, je grimpe les marches. Arrivé au cinquième étage, je tourne pour monter au sixième, mais l'escalier s'est effondré sur environ deux mètres.
Les gros bruits de pas des mutants se rapprochent, je me cache contre le rempart en béton de l'escalier, juste avant le trou. Au même instant, les mutants grimpent l'escalier juste en dessous, où restent quelques gravats de celui effondré.
Je me plaque le plus possible contre le béton et retiens mon souffle, ils sont juste là.

Le premier passe devant moi, son œil de traviole m'aperçoit mais trop tard. Je lui sectionne les tendons de la cheville, son sang dégueulasse gicle sur ma main, il perd l'équilibre et tombe dans le trou.

Le deuxième mutant, le chef, passe le tournant à son tour, il pointe sur moi un fusil double canon, ni une ni deux, je saute par-dessus le trou. Mon pied n'atterrie que sur la moitié de la marche, je me rattrape à la rambarde de béton et me hisse jusqu'au palier suivant.
Un claquement retenti, je m'effondre en beuglant.
Ma jambe gauche me tire au niveau du mollet, je prends appui contre le mur d'avec ma jambe indemne et me pousse hors de danger.
Je tire la blessée à moi, mon jean est couvert de sang et troué en de multiple endroit. Cette enfoirée m'a tiré dessus à la grenaille, ils ne veulent pas trop m'abimer. Je parvins à me relever, non sans mal.
L'enfoiré atterrit malgré sa corpulence largement plus loin que moi, il atterrit à quatre pattes sur le palier juste a coté de moi. Je fond sur lui mon épée s'enfonce dans son dos, il hurle de rage et se débat mes je maintiens mon emprise, les éclaboussures de son sang me recouvrent peu à peu le visage.
Un bruit étrange détourne mon attention, le troisième ! Je l'avais oublié.
Il se tient avant le trou et pointe sur moi un long canon où brule une petite flamme.
Je prends appui sur le mutant et me jette en arrière la vague d'essence enflammée me frôle le vissage, J'ai cru à un instant que j'allais me bruler les poumons si je respirer.
Je tombe sur les fesses. L'enfer rebondit contre le mur et fonce droit sur moi, avec mes mains, mes pieds et mes dents, je grimpe les marches le plus vite possible.

J'arrive au sixième, pour monter au septième, j'aurais dû escalader de chaise empilée, mais l'envie me fit défaut. La salle basse de plafond et envahie sur toute sa surface par des box à bureaux, entre coupés de poteau de maintien.
(Oui je sais un hôtel avec des bureaux au dessus, moi aussi ça m'a interloqué, je sais maintenant que c'est à causse du manque de place croissant au Japon de l'époque.) Je plonge me cacher sous l'un d'eux, en priant qu'il ne remarque pas les goutes de sang sur la moquette, que j'ai laissé tout le long.

  " Il n'a pas grimpé plus haut, il est ici, je sens sa bonne odeur." Murmurent l'un d'eux en passant juste devant le bureau où je me suis recroquevillé. J'entends fouiller, des tables sont renversées, je ne sais pas s'il y a les trois. Peux t'être, qu'il n'y a que celui au lance-flamme, peut t'être les autres sont neutralisé.
Je rassemble dons mon coin tout mon courage tandis qu'on retourne toujours des bureaux. Enfin, je jette un coup d'œil hors de ma cachette. Je vois l'escalier, le chef mutant que j'ai planté au dos se tient contre le mur, il n'a pas l'air bien, à sa ceinture mon arme.
Je rentre vite ma tête de peur qu'il me voie.
Si je peux le prendre de vitesse, je peux récupérer mon arme, et redescendre, mais où est le troisième dans la pièce ? Ou toujours dans l'escalier ?
Soudain, le bruit de fouille se rapproche de moi. Plus le temps de réfléchir les pieds du mutant se plante devant moi. Au moment où il soulève le bureau, je bondis. Je lui coupe une bonne partie du ventre malgré son armure de métal.
Je ne m'attarde pas et sprinte malgré la douleur dans ma jambe. L'autre derrière ressent en retard le coup que je lui ai porté et beugle des insultes incompréhensibles, interpellant le chef qui se redresse alors.
Il fait peut t'être trois tête de plus que moi mais, je sais que je peux être plus rapide que lui.
Je sors de l'allée, paré à le dérouiller, quand le troisième qui était cacher derrière le poteau m'envoie un coup-de-poing fulgurant.
Vous vous êtes déja pris un camion ? Moi non plus, mais je pense que ça fait le même effet.
Je sens mes côtes se briser, le coup m'arrache du sol et m'envoie sur une façade de box qui se fissure quand mon dos claque dessus. Avant que je tente de me redresser, le chef mutant es déja sur moi, il m'attrape par la gorge et me soulève du sol sans mal, jusque devant sa figure dégueulasse. Je n'ai pas lâché mon épée, je vais le planter.
Il me saisit le bras en pleine course, et le serre. J'entends mes muscles et mes os se broyer sous la pression, ma main abandonne sans mon consentement, elle lâche l'épée, j'ai perdu.

À l'époque je connaissais quasiment rien des mutants, je savais même pas qu'il y avait un tableau et un classement, j'avais juste entendu beaucoup d'histoire, sur leurs différentes façons de tuer, j'espérais alors qu'ils choisiraient la plus rapide.

Non ! Je dois les pousser à choisir la plus rapide.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, il m'envoya avant que je le fasse un coup de boule. Tout mon corps se mit à trembler sur le choc, des lucioles blanches envahirent les bords de mes yeux.
" Je vais t'éplucher proprement, gamin, mais avant je vais m'amuser un peu avec toi."
Je pense que j'aurais pu sombrer, mais son haleine fétide, m'en empêcha.
Un sourire malsain grandit sur ses lèvres boutonneuses, de sa main libre, il passa ses doigts gras sous mon jean et l'arracha, en emportant dans le même temps mon caleçon, " Enfoiré !" Mon poing se serre, je lui envoie dans la mâchoire. D'une main rapide et forte, il bloque sans mal ma faible résistance. Je me maudis alors de ne pas avoir la force de E ou de N.
Il serre ma main, mes doigts se cassent l'un après l'autre. Je hurle en pleurant, là douleur intense me renvoie, une sensation que j'ai déja connue, l'envie de sang, l'envie de le tuer avec mes dents avec mes ongles, l'envie de le charcuter sur place. Mes dents grincent dans mon envie de carnage, je sens mon sang bouillonner dans mes veines.
" Oh ! Le petit oiseau et en colère, tu vas voir, je vais te calmer " murmura-t-il, avant de me déboiter la mâchoire à coup de poing.
- tu vas m'en laisser frère ? " Demanda l'autre mutant en s'approchant, tout en défaisant sa ceinture.
- Ouais ! Mais moi le premier " S'énerva le Boss, en écrassant encore une fois mes côtes, du poing.
Des bruits dans l'escalier, je souris.
- Vous allez morfler !" Leur dis-je, en crachant du sang.

" Ne bouge pas, c'est parfait !" Annonça Nicholas en apparaissant, d'un coup de marteau, il frappe le mutant près de moi. Le mutant décolle et détruit tout les meubles sur son passage, sa course ne s'arrête que lorsque le tas de meubles accumulé touche le plafond, N sort un fusil à pompe et lui envoie une dosse. Du sang éclabousse plafond. Sans temps mort, il pointe son fusil vers le boss. Le chef me jette loin de là, et s'un coup pied rapide désarme N. Nicholas pivote sur lui et cogne le chef à la nuque avec le manche de son marteau.
Le choc amorti par une plaque de fer, sonne tout de même le mutant qui s'étale par terre.
Eric arrive à son tour " Alors Ryan, y a une fête, et tu nous invites pas ? Heureusement, on a entendu le boucan que vous faite." En me voyant dans cet état, son sourire disparait, et la colère tire ses traits. Avec son pied robotique, il pousse vers moi les restes de mon jean.
" Bande d'enfoiré !" Hurle le mutant au bras inégal rester en retrait jusque-là.

N lâche son marteau, E arrête le coup-de-poing du mutant de sa main d'acier, N passe en un éclair à côté de lui, et frappe violemment le mutant dans le ventre, cette enculée recule sous la violence du choc.
À son tour E lui imprègne son poing d'acier dans la joue, le mutant trébuche et tombe sur le dos, N le relève, alors que le mutant crache du sang. E prend son bras gauche et N lui saisit le bras droit, et chacun à leur tour, ils le frappent tout en le maintenant debout.
Tout en le frappant, ils se rapprochent de la façade anciennement vitrée, là ils lui envoient en même temps un putain de coup de pied qui propulse le mutant dans le vide. On l'entend crier, puis, un gros Bam !
Le Chef se relève, " Je vais tous vous enculé ! " Vociféra-t-il, en sprintant sur eux. E et N prit de cour par la vitesse surhumaine du mutant, ne réagisse pas assez vite. Le mutant attrape E et l'emporte dans le vide.
" Eric ! " Cri Nicholas. Un boucan de tous les diables se fait entendre.
" Il va bien ?" M'enqui-je, inquiet.
N se tourne retourne, la mine joyeuse. " Ils ont atterri dans l'immeuble d'en face deux étages plus bas, je vais l'aider." Annonce-t-il, en prenant son marteau avant de partir dans l'escalier.
- je vais me reposer, un instant " lui répondis-je, même sachant qu'il ne m'entend déja plus.

Mon esprit s'enfonce dans le noir, je rouvre les yeux, en un éclair, je m'avance jusqu'à la vitre où ils ont plongé et plonge à mon tour.
Je survole la rue, le bruit de l'affrontement résonne contre les bâtiments silencieux, je rentre dans l'autre immeuble.

Le chef mutant saisit Eric par le cou, et lui enfonce la tête dans le plâtre d'un mur, il défonce tout le mur avant de le balancer contre le plafond. Eric retombe, le mutant le frappe du pied, mais E roule et lui saisit, et tout en se relevant l'emporte et le fait tourné autour de lui. Il va si vite que le mutant tourne bientôt parfaitement à l'horizontale par apport au sol, à ce moment, il le jette.
À l'autre bout de la pièce, le mutant défonce le mur à l'impact et atterrit de l'autre côté.
Le mutant se relève, mais E est déja là, à son tour, il le saisit par le cou, il l'écrase sur les casiers métalliques alignés dans la pièce. Au même moment N pénètre dans l'immeuble.
Je sens qu'il se passe quelque chose prés de mon corps, j'y reviens. Je me réveille toujours affalé sous mon jean, la douleur est infernale, je faillis presque m'évanouir. Le mutant à l'œil qui dit merde à l'autre, est debout au milieu de la pièce. Il est couvert de trou ruisselant de sang, je lui coupé les tendons à une cheville et pourtant, il arrive à clopiner. Sans faire attention à moi, il ramasse son lance-roquette, et repart par l'escalier.

Si je ne suis pas encore mort, je dois les aider.
Je prends une grande inspiration, serre les dents et me relève. Le sol bouge sous mes pieds, je perds l'équilibre et retombe. Un mal de tête horrible me prend, je serre mon crâne dans ma main pour que mon cerveau se stabilise. Il semble se calmer, je tente encore de me relever. J'y arrive, le sol tremble un instant, mais je me maintiens.
Je boite jusqu'à l'escalier, et descends la première marche. Mes côtes se cognent dans mon corps, je me mets à trembler, je perds l'équilibre, et bascule dans le vide.
Au dernier moment, j'arrive à me rattraper à la rambarde. La douleur s'accroit, j'abandonne l'idée de rattraper le mutant, et me fixe comme objectif de juste descendre cette marche. La douleur est là, je serre les dents, par miracle, j'y arrive. L'estomac au bord des lèvres, à la suivante, je reprends ma respiration et me fixe cette marche comme nouvelle objectif. Après ce qui me semble une éternité, j'arrive à l'escalier détruit.
Ma volonté et mon courage disparaissent complétement, même si j'arrive à sauter, jamais je ne m'en relèverai, mes côtes briser me déchireraient sûrement le ventre...
Le mutant passe en dessous de moi. Mutilé aussi, il a comme même sauté ce gouffre, cette enfoirée a plus de volontés que moi ? Non. Je ne laisserais pas ce bâtard me vaincre, j'abandonne toute raison et saute a mon tour.

Rien, aucune douleur, aucun bruit, je ne vois plus rien que du noir.
Devant moi s'ouvre de gigantesques yeux blancs.
"Alors c'est mon tour ?"
Le noir disparait, du sang coule sur un mur, une porte s'avance.
Du sang partout, j'ouvre la porte de la maison, je patauge dans le sang, je jette les sachets de courses, en haut un cri retenti, je grimpe les marches quatre à quatre, du sang rougi le parquet dans le couloir, encore des cris vite la chambre, la porte est défoncée, j'entre...
Du sang partout, du sang sur mes mains, du sang sur le lit, sur le lit des lambeaux de peau, sur le lit des bouts de chairs. Un cri, un cri de fou, un cri assourdissant.
" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA...

... AAAAAAAAAAAAAAH !"
Le cri résonne dans tout l'immeuble, le mutant se retourne pour l'écouter, un rat se dresse et tend l'oreille dans la rue, Eric, Nicholas et le Chef mutant, s'arrêtent une seconde dans leur combat.
Je m'étouffe, je crache des flots de sang, ma respiration me revient, mes poumons semblent repartir. J'en ai juste caressé l'idée, lorsque que mon corps se relève. Je ne sens plus la douleur, je l'entends, mais comme un cri lointain dont je ne saisis pas le sens. Je descends les marches. À chaque fois que je commence un pas, j'ai l'impression de ne plus être là, et avant de le finir, je suis de retour, mais sans me souvenir de l'avoir commencé.

Je vois mutant arrivé aux halles d'accueil, j'arrive quinze secondes après, au moment où il entre en face. En un clignement, je le dépasse, traverse la grande salle, passe à travers la porte du fond.
Le soleil couchant, projète les ombres squelettiques des immeubles, sur toute la surface d'une terrasse au bord de l'eau. En sueur, Eric fonce sur le mutant qui fait de même, leurs poings se rencontrent, il s'en dégage une onde de choc circulaire autour d'eux.
Après un court instant, le bras d'Eric toujours collé à l'autre, se désagrège. Des morceaux entiers de métal et des flots de liquide noir tombe sur le sol. Ils s'effondrent tous les deux. Nicholas s'approche en boitant vers eux, en laissant son marteau trainer derrière lui.
Il se dresse au-dessus du mutant. Il brandit haut son arme voilant le soleil le peu de soleil au mutant gémissant au sol.
"Bye Bye !" Lâche Nicholas, en abatant son coup.
La tête du mutant, disparait sous le marteau, des morceaux et du jus asperge le béton tout autour.
Nicholas tombe à genoux en soupirant, Eric se rassoit le liquide de son bras ne tombe plus que par goutte.

Le mutant pousse la porte, N et E tournent la tête vers lui. Il leur lance un sourire carnassier, et pointe son lance-roquettes vers eux.
Au moment où il presse la détente, j'arrive derrière lui. Avec mes toutes dernière force, lui saute sur le dos.
Le mutant bien blessé à la cheville perd l'équilibre en lâchant un râle roque.
Son arme pointe vers le sol, il appuie.
Le bruit trop puissant me vrille les tympans. Protéger du souffle et des flammes de l'explosion, par son corps beaucoup plus large que moi, je suis poussé en même temps que lui dans les airs. Plus lourd, il retombe le premier, je continue seul. Le soleil joue à cache-cache, il m'envoie par vague sa lumière orange, passant à travers les mur manquant des hauts étages de buildings.

Je sens maintenant la fraîcheur de l'eau qui défile sous moi, mon dos glisse un court instant dessus, puis mes épaules se cognent, je pars en vrille.
Je ricoche plusieurs fois à la surface, je sais que mes membres doivent se briser, mais je ne ressens rien. Je m'écrase enfin...
La surface de l'eau, s'éloigne de moi, mes yeux se ferment.
C'est ainsi que je suis mort, aujourd'hui mon esprit erre sans but, sans pouvoir influencer quoi que ce soit, je suis devenue un fantôme qui rêve de mourir...


Je rigole ^^, si t'y a cru lève toi et tourne trois fois sur toi-même, en répétant "Le Pândonne Inivitable !"
Le Pândonne ! Vous attend ! Venez boire la meilleure des bières de l'après-monde. Venez admirer la danse sensuelle des femmes les plus préservées depuis Le Grand Boom !
Le Pândonne, sur le grand échangeur de Daikoku Park, Ouvert H/24
Interdit au mutants de catégorie 4S.

Allez RDV pour le Stage 2 Underground Melody.
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